La Crète, île des Dieux


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Dans cette page :

Livres
Achats de reproductions archéologiques
Visiter la Crète
Photos
Manger en Crète
Notre recette du moussaka

Livres

Deux très bons guides :

Crète, Anna Kofou, Ekdotike Athenon (9 € environ).

Minoan Crete, Andonis Vasilakis, Adam editions.

Ces deux guides sont en vente un peu partout en Grèce, notamment en Crète au musée d'Heraklion.

Les numéros de pages donnés ci-dessous dans le texte se réfèrent au livre : Lieux de culte et pratiques cultuelles en Egée à l'âge du Bronze, Nicole Fernandez, 2004 (pour en savoir plus, visiter ce site : http://greekcults.myriapyle.net/rel_fren.htm).

Voir aussi La Crète du roi Minos, livre paru en juillet 2008 chez L'Harmattan.

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Achats de reproductions archéologiques

Ne pas manquer de visiter les boutiques du musée d'Heraklion et du site de Cnossos où l'on trouve de très belles reproductions.

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Visiter la Crète

Il est bon de commencer la visite de la Crète par le centre de l'île et donc par Heraklion, la "capitale" (vols directs depuis Paris), de poursuivre par l'ouest et de terminer par l'est pour y consacrer plus de temps. Pour 15 jours de voyages, se contenter du centre et de l'est, c'est déjà beaucoup !

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Le centre : Heraklion et sa région

Les principaux sites

Heraklion : place de la fontaine vénitienne. Pour le petit déjeuner, à gauche de la place (en regardant la fontaine depuis la rue), on mange sans se presser de la "bougatsa" (sorte de semoule à la crème), excellent avec le café grec.

Heraklion : le musée ; à voir avant et après la visite de l'île. On peut s'y rafraîchir et acheter de belles reproductions.

Cnossos, à quelques kilomètres d'Heraklion ; palais découvert et reconstitué par Evans, incontournable. Il peut y faire très chaud : y aller en début de matinée. Pour se rafraîchir, vente de granités au bar du site (mmm.. très bon). Pour se garer, aller au parking gratuit juste après le site, plutôt qu'aux parkings avant le site, payants et éloignés, dont les gérants vous font de grands signes. Eviter les restaurants voisins, chers et de basse qualité. Possibilité de pique-niquer vers l'aqueduc, après le site (reprendre la voiture) ; en hauteur (au bout d'une petite route à droite), il y a un jardin public "invisible" et ombragé, connu des seuls Crétois de la région. Compter une journée pour la visite de Cnossos. Astuce : la file d'attente au guichet de Cnossos peut être impressionnante ; il faut savoir que le musée d'Heraklion vend des billets combinés musée+Cnossos (valables 3 jours en 2016) qui permettent d'entrer dans le site en évitant l'attente.

Au centre-sud, en partant d'Heraklion :
- Phaistos : c'est un autre palais, dans un site grandiose (on voit toute la plaine depuis la hauteur où il est installé) .
- Aghia Triada ; autre palais, plus petit, dans un coin très agréable ;
- on peut finir la journée par une visite à Kommos, où l'on pense avoir découvert le port de Phaistos. Il y a une belle plage. Ancien lieu de rassemblement de hippies, c'est devenu un lieu de rassemblement de huppés - grande villas et belles piscines ! Le village de Matala est devenu correct - Autrefois, les Crétois y allaient armés de leurs fusils. La mer est froide et parfois dangereuse.
On peut consacrer une journée à Phaistos et une journée au reste. A Phaistos, la chaleur peut être éprouvante mais il y a des coins pour se reposer, se désaltérer (libre service!). Beaucoup moins de monde qu'ailleurs. A Aghia Triada, on est souvent seul !
Pour ceux qui ont du temps : Prinias, un des tout premiers temples grecs (on ne voit pas grand chose) et, surtout, Gortyne, ancienne ville romaine avec une des premières transcriptions de lois (à mi-chemin entre Heraklion et Phaistos).

Dans la direction du Sud, une route part de Gortyne pour conduire à Lendas (pas de pompe à essence sur 30 km ni à Lendas), un village au bord de mer où il est facile de passer quelques jours (de là, les amateurs de piste ayant bien fait le plein de carburant pourront aussi aller à Tripiti). Ne pas y manquer le restaurant El Greco.

Depuis Heraklion, petite promenade à quelques heures de voiture, à Tylissos. Ville ? Palais ? On ne sait pas trop. Le site est surtout visité par les spécialistes. Idem pour le site de Sklavokambos (p.81), à quelques kilomètres de Tylissos vers l'ouest. De là, monter jusqu'à Anogia, village réputé pour ses tapis (mais quelque peu surfait, maintenant).

Dans la région sud d'Heraklion, à une quinzaine de km, il est possible d'aller se détendre à Archanès, bourg situé à peu de distance de Cnossos et d'autant plus sympathique qu'il n'est pas touristique (malgré la découverte récente d'un autre palais minoen) ; du coup, il n'est pas très facile de s'y loger : il y a quelques chambres à louer et il faut tenter sa chance en téléphonant ; une recommandation spéciale pour Villa Orestis, où l'hôtesse très accueillante propose quelques chambres fort bien tenues autour d'un jardin intérieur (Anastasia, mob. +30 694 869 2773). De là, une ballade peut conduire à Thrapsano, où l'on fait encore de superbes jarres à l'antique. Dans les environs, pour les mordus, quelques sites pas toujours faciles à trouver : Anemospilia (p. 88), le Youktas (p. 86 - il faut loger dans le coin pour y aller), Fourni (p. 94), Vathypetro.

Pour les amateurs de paysages qui disposent de beaucoup de temps, la côte sud dans les environs de Pirgos peut mériter la visite. Elle est un peu trop éloignée de Heraklion pour une simple excursion mais il est possible d'y séjourner un ou deux jours. Par exemple, Tsoutsouras, petit port accueillant au bout d'une route traversant un paysage lunaire, est un lieu de vacances apprécié des Grecs et peu fréquenté par les touristes.

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L'est de la Crète : Malia, le Lassithi, Kato Zakro, Ierapetra

Une possibilité consiste à s'installer à Aghios Nicholaos (ville touristique mais belles soirées ; à proximité, plages de Elounda, de Plaka) et, de rayonner à partir de là pour visiter. Pour le Lassithi, il est agréable d'y coucher une nuit car, même si c'est un petit plateau, il y a de quoi faire et c'est rafraîchissant (le soir). C'est devenu touristique mais, si on a le temps, on peut y filer des jours de félicité crétoise. Avant d'arriver au Lassithi, en montant depuis Heraklion, on peut s'arrêter à Krassi pour manger sous le chêne qui daterait d'Homère ! Fontaine d'eau fraîche à ne pas rater... les années où il ne fait pas trop sec.

Les principaux sites

Depuis Heraklion, aller à Malia, site palatial fouillé par l'Ecole française. Ce site permet de bien voir ce qu'on trouve vraiment. Certes, c'est moins démonstratif que Cnossos mais c'est plus réel ! On y a installé des pelouses mais la petite plage des fouilleurs a été remplacée par une grande plage touristique surpeuplée. Attention, il y a du courant et de nombreuses noyades.

De là, monter vers le Lassithi. C'est un plateau dont émerge Karphi, le sommet le plus haut qui a l'aspect d'un clou (c'est ce que signifie son nom en grec). Sur ce sommet se trouve un site de la fin de l'époque minoenne, à réserver aux courageux (l'accès le plus facile est par l'intérieur du plateau) ! A l'entrée du plateau, s'arrêter au col des moulins, surtout pour la vue. Les Vénitiens avaient fait de ce plateau leur grenier à blé. Les petites exploitations y demeurent nombreuses mais les nombreux moulins à vent d'irrigation ont presque disparu. La rusticité de Tzermiado est sympathique (hôtel Kourites, bonne adresse en périphérie du village, en face d'un boulanger où les sablés grecs sont délicieux ; dans le village, taverne Kri-Kri pour bien manger pas cher). On y trouve aussi des fromages grecs succulents (voir plus loin).
Ce plateau est un site idéal pour... ne rien faire, prendre son temps, pique-niquer, faire la sieste à l'ombre des oliviers, des abricotiers et des pommiers : hamac de rigueur ! On en fait le tour en voiture en une heure et on peut y voir la grotte de Psychro, le musée des traditions populaires, et d'autres curiosités au détour d'un chemin.

Du Lassithi, on peut rejoindre le golfe de Mirabello (Aghios Nicholaos) en passant par Exo Potami, Amigdali (route en lacets superbe avec un petit arrêt possible près d'une source en cours de route, près d'une petite station service. Sinon, reprendre vers Malia puis "l'autoroute" de Neapoli.
Près de Neapoli, voir le site de Dréros, un peu difficile à déchiffrer pour les non initiés mais pittoresque à visiter. Y aller depuis Aghios Nikolaos plutôt qu'en venant du Lassithi.

Aghios Nikolaos. On a dit que c'était Saint-Trop'... Certes, il y a quelques belles villas et, en haute saison, la ville est envahie par les touristes. Elle reste cependant un port sympathique. Le soir, faire comme les Grecs : descendre et remonter le bord de mer et finir en dégustant une glace près du petit port intérieur. Il y avait aussi un très beau musée mais il est en travaux pour encore "un certain temps" (confirmé en 2016). Il y a quelques restaurants agréables (voir le Guide du Routard). Une recommandation pour la taverne Avli, tenue par un Crétois marié à une Suédoise, sans vue sur la mer mais dans un jardin charmant : on y mange bien et on y est très bien reçu.
Pour se loger, essayer l'hôtel Kreta (le meilleur compromis qualité-prix, avec une vue magnifique sur la baie) ou le Sunbeam (dans la rue qui descend de l'hôpital).

Depuis Aghios Nikolaos, monter à Kritsa et au plateau de Karteros au-dessus pour une promenade en voiture dépaysante. Il y a aussi une balade à la vieille église crétoise, aux gorges et au site de Lato... La vraie Crète, quoi  !

Dans les environs d'Aghios Nikolaos, balade à l'île de Spinalonga : prendre un caïque à Plaka pour y aller. C'est un superbe site, ancien village de lépreux. A Plaka, les tavernes sont très chères, bien que de qualité moyenne voire faible. Il vaut mieux pique-niquer, à condition d'avoir prévu avant car il n'y a pas de magasin sur place. L'eau est froide mais tellement belle et revigorante ! Autrefois, on pouvait camper dans ce coin alors désert mais maintenant c'est connu, les résidences hôtelières poussent comme des champignons, la plage est équipée de douches et de parasols... Cela reste néanmoins un coin agréable, les jours où il n'y a pas trop de vent! On peut faire un tour à l'intérieur du pays, au-dessus de Plaka, vers Vrouhas. Pour faire ses courses, s'arrêter à Elounda (bons fromages, yaourts grecs, fruits, ...).

De Aghios Nikolaos, aller à Gournia, une superbe ville minoenne. De là, on peut aller à Ierapetra (ville très chaude sans grand intérêt), longer vers l'ouest la côte qui devient jolie à partir de Néa Myrtos et poursuivre jusqu'à Myrtos, dont la longue plage est bordée de petites tavernes sympathiques proposant sardeles (sardines), gavros (sorte de grosses sardines) et autres plats grecs (compter une heure de conduite de Aghios Nikolaos à Myrtos par la grande route nord-sud passant par Kato Chorio). Sur la route de Myrtos, on peut visiter deux établissements minoens (Myrtos et Pyrgos-Myrtos).
Si l'on a du temps (compter 2 heures de route plus les arrêts), le retour peut se faire par une route en lacets pittoresque passant par Kalamafka, où l'on peut s'arrêter pour monter à pied à la grotte de la Vierge puis, à la redescente, boire un café grec.

De Aghios Nikolaos, également, en partant très tôt, on peut aller à Kato Zakro, un autre palais, tout à l'est. Dans le passé, il fallait mériter l'excursion par un chemin de terre qui a laissé, à présent, la place à une très belle route ; palais minoen et belle petite plage. Vaut le déplacement.
Faire un bref arrêt à Sitia pour y voir le musée, intéressant parce qu'alimenté par les découvertes récentes dans la région ; le reste y est sans grand intérêt, quoique la ville se soit améliorée, notamment au bord de mer .
Ceux qui veulent s'arrêter quelques jours pour explorer l'est lointain feront mieux de se loger à Palaikastro. Le soir, les tavernes y sont très animées. La ville minoenne de Palaikastro, très intéressante, est située non loin d'une petite plage agréable.
Non loin de Sitia, la plage de Vaï est réputée. Repaire de hippies il y a trente ans, c'est devenu un objet de commerce touristique. On peut y aller par curiosité mais… enfin, à chacun ses goûts ! En revanche, quelques kilomètres plus loin, Erimoupolis, anciennement Itanos, offre une petite plage protégée et accueillante, à l'écart des grands circuits touristiques, au bord d'un site archéologique surtout visité par les chèvres.

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La Crète de l'ouest : Réthimnon, la Chanée, le mont Ida, les gorges de Samaria

Depuis Heraklion, aller se poser à Réthimnon, c'est le mieux. Il y a de bonnes chambres à louer dans la rue Nikoforou, réputée. Au bord de mer c'est plus difficile car très bruyant la nuit. Ville très très agréable et très grecque. Si on peut, y rester une semaine. Il y a beaucoup de choses à voir, dont de nombreux vestiges vénitiens. Recommandation spéciale pour la meilleure taverne de la ville : le Minares (pratiquement au pied du minaret).

Principaux sites

De Réthimnon, aller visiter les tombes minoennes d'Arméni (p. 92) et aller vers Spili. Si on a du temps, on peut continuer vers le mont Ida ; il est possible d'y monter en voiture et c'est sublime. Y visiter la grotte de Kamares.
En chemin, voir Monastiraki, village minoen, pas facile à trouver. C'est une des meilleures balades de Crète, une fois qu'on connait les sites "de base".

De Réthymnon, aller à La Chanée. Jolie ville, moins sympathique que Réthymnon. Attention aux PV pour mauvais stationnement, ils ne plaisantent pas. Les Grecs disent y avoir découvert un palais mais ce qu'on y voit est très décevant.

Si on aime la marche, de Réthymnon, on peut aller faire la randonnée des gorges de Samaria : certes ça descend mais on marche toute la journée ! Cette excursion est une boucle : aller par la route et retour par bateau. Il ne faut donc pas prendre sa voiture. Les agences de Réthymnon vendent le circuit : départ en bus à 4 heures du matin et retour le soir, avec un guide surtout là pour donner le tempo et vérifier que personne ne reste perdu en arrière. Le paysage est magnifique mais il faut aimer marcher par temps éventuellement chaud (oui, l'auteur se répète mais… ;-).

A partir de Réthymnon, il est possible de faire des excursions pour trouver des paysages intéressants sur la côte sud, par exemple à Plakias.

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Photos


KIPKOP, haut lieu de la bougatsa,
et la fontaine vénitienne à Heraklion

Cnossos

Les gorges de Samaria

Le Lassithi entre les deux guerres

Café à Tzermiado

Spinalonga

Kalamafka : la grotte de la Vierge, c'est en haut!
      
Kato Zakro

Le port de Rethymnon

Le site minoen de Palaikastro

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Manger en Crète

Pour finir, quelques idées pour le palais (pas celui de Cnossos, celui qui est sur le chemin de l'estomac), en sus de celles déjà données plus haut au fil du texte.

Au chapitre des entrées, essayer :

- la scordalia (purée d'ail qui ressemble à de la brandade),
- le tarama, évidemment,
- les dolmades (prononcer dolmadesse), feuilles de vignes farcies,
- le saganaki tiri (=fromage frit), notre entrée préférée.

Pour les plats principaux :

- le moussaka, bien sûr,
- les yémista, tomates, poivrons et courgettes farcies,
- le ksifias, espadon grillé, un délice,
- les païdakia, côtelettes,
- les souvlakia (souvlaki = brochette), les petites surtout (il y en a à Heraklion sur la place vénitienne),
- les sardeles et les gavros, en gros, des sardines plus ou moins grosses, excellentes grillées,
- la horta, autrement dit : les épinards à l'eau.

Fromages :

- le plus fréquent est la feta, qu'on peut prendre "mè ladi ké rigani" (avec de l'huile d'olive et de l'origan) ; attention "feta" veut aussi dire "tranche" en grec et il faut parfois préciser "feta tiri", tiri voulant dire fromage,
- mais si vous pique-niquez, ne manquez pas d'acheter d'autres fromages : comme le graviera (sorte de gruyère) ou du kéfalo tiri ou encore le kasséri, fromages propres à la Crète.

Les vins : essayer le retsina (résiné) : étrange mais il faut avoir goûté au moins une fois (par exemple, le Myrtos blanc).

Café grec : on demande un éléniko, et on précise soit glico (sucré) soit mètrio (peu sucré) soit skèto (sans sucre).

Voilà

Il y a encore beaucoup d'endroits et de saveurs à découvrir... A vous de jouer !


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En thérapeutique pour soigner la nostalgie après le retour, notre recette du moussaka

Ingrédients pour 6 personnes :

- 600 g d'agneau haché,
- 600 g d'aubergines (2 belles aubergines),
- 1 gousse d'ail,
- 1 grosse tomate,
- 2 œufs,
- 50 g de gruyère râpé,
- 1 c. à café de canelle,
- sel, poivre,
- 3/4 de l de béchamel,
- huile d'olive

Préparation (à faire la veille)

1/ Analyse

A) Découper les aubergines en tranches (dans le sens de la longueur). Les saler, les faire dorer dans de l'huile d'olive, les laisser égoutter sur du papier absorbant.

B) Dans une grande poêle, faire frire la viande à l'huile d'olive, trois minutes à feu vif. Y ajouter la tomate pelée et coupée en petits dés, la gousse d'ail hachée, canelle, sel et poivre. Poursuivre la cuisson 15 minutes à feu moyen en remuant régulièrement. Retirer du feu, éliminer le jus et toujours hors du feu, mélanger un œuf entier. Réserver.

C) Préparer la béchamel. Y incorporer un jaune d'œuf battu et le fromage râpé.

2/ Synthèse

Dans un plat à gratin huilé, disposer une couche de tranches d'aubergines, puis le hachis et une nouvelle couche d'aubergines. Recouvrir le tout avec la béchamel. Faire cuire au four 45 minutes à 180°.

Consommation

Avant de déguster, faire réchauffer à four moyen 15 à 20 minutes et servir dans le plat de cuisson.

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