Cette page fait suite à Installation de Trusty Tahr sur un portable Clevo "nu".
A l'heure où la présente page est écrite, l'environnement de bureau MATE est disponible en version 1.8.1 pour Ubuntu 14.04 LTS (Trusty Tahr) dans deux dépôts ppa. Pour l'installer facilement, il suffit donc d'ajouter ces dépôts aux sources de logiciels du système. Ceci se fait facilement au terminal en entrant les commandes reproduites ci-dessous avec les réponses du système :
sudo add-apt-repository ppa:ubuntu-mate-dev/ppa
[sudo] password for gilles:
Package repository for Ubuntu MATE.
Packages living here are either required to build the Ubuntu MATE .iso images or provide artwork and configuration to better integrate MATE with
Ubuntu.
Plus d’info : https://launchpad.net/~ubuntu-mate-dev/+archive/ubuntu/ppa
Appuyez sur [ENTRÉE] pour continuer ou Ctrl-C pour annuler l’ajout
gpg: le porte-clefs « /tmp/tmpu3x7_jde/secring.gpg » a été créé
gpg: le porte-clefs « /tmp/tmpu3x7_jde/pubring.gpg » a été créé
gpg: demande de la clef 162506E7 sur le serveur hkp keyserver.ubuntu.com
gpg: /tmp/tmpu3x7_jde/trustdb.gpg : base de confiance créée
gpg: clef 162506E7 : clef publique « Launchpad PPA for Ubuntu MATE Remix Developers » importée
gpg: Quantité totale traitée : 1
gpg: importées : 1 (RSA: 1)
OK
sudo add-apt-repository ppa:ubuntu-mate-dev/trusty-mate
These MATE 1.8.1 packages for *only* Ubuntu Trusty, they have been side ported from Debian.
In order to correctly install and configure MATE 1.8.1 on Ubuntu Trusty you will also need to add the following PPA:
* ppa:ubuntu-mate-dev/ppa
Open a terminal complete the following steps to enable the appropriate PPAs and install MATE 1.8.1 on Ubuntu Trusty.
sudo apt-add-repository ppa:ubuntu-mate-dev/ppa
sudo apt-add-repository ppa:ubuntu-mate-dev/trusty-mate
sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade
sudo apt-get install --no-install-recommends ubuntu-mate-core ubuntu-mate-desktop
Plus d’info : https://launchpad.net/~ubuntu-mate-dev/+archive/ubuntu/trusty-mate
Appuyez sur [ENTRÉE] pour continuer ou Ctrl-C pour annuler l’ajout
gpg: le porte-clefs « /tmp/tmpc9nw3e5j/secring.gpg » a été créé
gpg: le porte-clefs « /tmp/tmpc9nw3e5j/pubring.gpg » a été créé
gpg: demande de la clef 162506E7 sur le serveur hkp keyserver.ubuntu.com
gpg: /tmp/tmpc9nw3e5j/trustdb.gpg : base de confiance créée
gpg: clef 162506E7 : clef publique « Launchpad PPA for Ubuntu MATE Remix Developers » importée
gpg: Quantité totale traitée : 1
gpg: importées : 1 (RSA: 1)
OK
Avant de procéder à l'installation de MATE, il peut être utile de mettre à jour le système déjà installé, par exemple avec le gestionnaire de mise à jour.
Ensuite, dans Synaptic, il faut commencer par recharger les dépôts puis, pour avoir l'environnement complet, sélectionner pour installation le paquet : mate-desktop-environment-extras (avec un s) et accepter ses dépendances (dont environment et environment-core). Cette installation implique de désinstaller gnome-user-share (partage de fichiers par webdav et obexftp).
L'application de cette sélection télécharge un peu moins de 90Mo. Après installation, le système pèse environ 5Go. Il est maintenant possible de fermer la session.
Dans l'écran d'ouverture de session, l'utilisateur a maintenant le choix entre le bureau GNOME initialement installé et le bureau MATE tout neuf, choisi ici pour la suite.
A titre d'illustration et d'aide-mémoire, la liste suivante récapitule quelques manipulations pour personnaliser l'environnement.
export LIBOVERLAY_SCROLLBAR=0
à la fin du fichier caché .profile du dossier personnel.env WINEPREFIX="/home/gilles/.wine" wine C:\\windows\\command\\start.exe /Unix /home/gilles/.wine/dosdevices/c:/users/gilles/Start\ Menu/Programs/Xara\ 3D.lnk
gpa --disable-x509
En passant par le menu Système > Préférences > Menu principal, il est possible de modifier l'option de menu gpa (clic droit, propriétés) pour y inscrire la commande modifiée comme ci-dessus. Mieux, un lanceur peut être placé dans un tableau de bord avec la commande gpa --disable-x509 %U qui permet de glisser-déposer sur lui un fichier quelconque.gpg à traiter.#!/bin/bash
MAJNUM=`xset q | grep Caps | sed -e 's/^.*Caps.*\(o[nf].\).*Num.*\(o[nf].\).*Scroll.*$/MAJ: \1 - NUM: \2/'`
echo "$MAJNUM"
# ne pas oublier de rendre ce script exécutable !!!
Le paramétrage du clavier nécessite une petite correction.
Dans l'installation de Trusty/MATE utilisée ici, une sorte de bogue rend la touche Ctrl de droite complètement inactive mais il est possible de la contourner par un paramétrage ad hoc, en inspirant de cette discussion.
Pour bien paramétrer le clavier, il faut comprendre qu'il y a
- les touches matérielles (key en anglais), reconnue chacune par son numéro (code de touche ou, en anglais, keycode),
- les symboles (symbol), chaînes alphanumériques plus aisément mémorisables et indépendantes du matériel, à raison d'un symbole
désignant chaque touche matérielle,
- les modificateurs (modifier), des fonctions qui changent la sortie engendrée par un appui sur le clavier; chaque fonction peut
être obtenue éventuellement par plusieurs touches (par exemple; il y a souvent deux touches matérielles Ctrl sur un clavier).
Les applications qui effectuent une saisie par le clavier utilisent les symboles, en combinaison éventuellement avec les modificateurs. Par exemple, "controle C" effectue en général une copie de la sélection. Les modificateurs sont des fonctions qui associent un rôle à des touches désignées. Par exemple, "controle" (control) peut être, en principe, obtenu en appuyant indifféremment sur la touche Ctrl de droite ou bien sur celle de gauche. Lors de l'installation du système, une disposition de clavier adaptée à la configuration matérielle et à la langue de l'utilisateur est choisie : ici, "Français (variante)" (French (alternative)). En fait, cette installation crée une carte de correspondance (mapping) entre les touches physiques (particulières à l'ordinateur, puisque matérielles) et les symboles logiques (généraux, puisque logiciels). Pour connaître cette carte sous une forme adaptée à la communication entre l'homme est la machine, il suffit d'utiliser la commande xmodmap, avec l'option -pke (comme Print Key as Expression, peut-être), qui renvoie la liste intégrale de tous les codes de touche avec leurs symboles associés. Un extrait de la liste obtenue dans la présente configuration (qui va de 8 à 255) est donné ci-dessous.
~$ xmodmap -pke
keycode 8 =
keycode 9 = Escape NoSymbol Escape
keycode 10 = ampersand 1 ampersand 1 dead_caron dead_ogonek dead_caron dead_ogonek
keycode 11 = eacute 2 eacute 2 asciitilde Eacute asciitilde Eacute
keycode 12 = quotedbl 3 quotedbl 3 numbersign dead_breve numbersign dead_breve
keycode 13 = apostrophe 4 apostrophe 4 braceleft U2014 braceleft U2014
keycode 14 = parenleft 5 parenleft 5 bracketleft U2013 bracketleft U2013
keycode 15 = minus 6 minus 6 bar U2011 bar U2011
[...]
keycode 23 = Tab ISO_Left_Tab Tab ISO_Left_Tab
keycode 24 = a A a A ae AE ae AE
keycode 25 = z Z z Z acircumflex Acircumflex acircumflex Acircumflex
keycode 26 = e E e E EuroSign cent EuroSign cent
keycode 27 = r R r R ecircumflex Ecircumflex ecircumflex Ecircumflex
keycode 28 = t T t T thorn THORN thorn THORN
keycode 29 = y Y y Y ydiaeresis Ydiaeresis ydiaeresis Ydiaeresis
[...]
keycode 37 = Control_L NoSymbol Control_L
[...]
keycode 62 = Shift_R NoSymbol Shift_R
[...]
keycode 67 = F1 F1 F1 F1 F1 F1 XF86Switch_VT_1 F1 F1 XF86Switch_VT_1
keycode 68 = F2 F2 F2 F2 F2 F2 XF86Switch_VT_2 F2 F2 XF86Switch_VT_2
keycode 69 = F3 F3 F3 F3 F3 F3 XF86Switch_VT_3 F3 F3 XF86Switch_VT_3
keycode 70 = F4 F4 F4 F4 F4 F4 XF86Switch_VT_4 F4 F4 XF86Switch_VT_4
keycode 71 = F5 F5 F5 F5 F5 F5 XF86Switch_VT_5 F5 F5 XF86Switch_VT_5
keycode 72 = F6 F6 F6 F6 F6 F6 XF86Switch_VT_6 F6 F6 XF86Switch_VT_6
keycode 73 = F7 F7 F7 F7 F7 F7 XF86Switch_VT_7 F7 F7 XF86Switch_VT_7
keycode 74 = F8 F8 F8 F8 F8 F8 XF86Switch_VT_8 F8 F8 XF86Switch_VT_8
keycode 75 = F9 F9 F9 F9 F9 F9 XF86Switch_VT_9 F9 F9 XF86Switch_VT_9
keycode 76 = F10 F10 F10 F10 F10 F10 XF86Switch_VT_10 F10 F10 XF86Switch_VT_10
[...]
keycode 105 = ISO_Level5_Shift NoSymbol ISO_Level5_Shift
[...]
keycode 245 = XF86Bluetooth NoSymbol XF86Bluetooth
keycode 246 = XF86WLAN NoSymbol XF86WLAN
keycode 247 =
keycode 248 =
keycode 249 =
keycode 250 =
keycode 251 =
keycode 252 =
keycode 253 =
keycode 254 =
keycode 255 =
A chaque touche matérielle peuvent être associés plusieurs symboles. D'après le manuel de xmodmap, jusqu'à huit symboles peuvent être attachés à une touche matérielle, cependant les quatre derniers ne sont pas utilisés dans les implémentations majeures des serveurs X : le premier symbole est utilisé quand aucun modificateur n'est appelé, le deuxième est utilisé lorsque la touche est combinée avec le modificateur "Shift", le troisième avec le modificateur "Mode_switch" et le quatrième avec à la fois "Mode_switch" et "Shift".
Cependant, d'après, le wiki de archlinux, l'ordre des symboles est : touche, shift+touche, mode_switch+touche, AltGr+touche, AltGr+shift+touche, et cela correspond mieux au présent système, même si mode_switch reste non identifié (ce terme n'apparait pas dans la liste de symboles de la liste de correspondance, notamment). Par exemple :
Modificateur | Aucun | Shift | ? | ? | AltGr | Shift + AltGr | ? | ? |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Touche o (code 32) | o | O | ? | ? | œ | Œ | ? | ? |
La liste de correspondance entre les modificateurs (fonctions) et les touches matérielles est donnée par la commande :
$ xmodmap -pm
shift Shift_L (0x32), Shift_R (0x3e)
lock Caps_Lock (0x42)
control Control_L (0x25)
mod1 Alt_L (0x40), Meta_L (0xcd)
mod2 Num_Lock (0x4d)
mod3 ISO_Level5_Shift (0xcb)
mod4 Super_L (0x85), Super_R (0x86), Super_L (0xce), Hyper_L (0xcf)V
mod5 ISO_Level3_Shift (0x5c)
Par exemple, la fonction "majuscule" (Shift) est ici bien exercée par la touche majuscule de gauche (Shift_L, code 50) et aussi par celle de droite (Shift_R, code 62). Dans ce système, il apparaît que le modificateur "controle" (control) n'est affecté qu'à la touche Ctrl de gauche (Control_L, code 37) alors que sur le VAIO précédent sous Lucid Lynx, apparaissait aussi celle de droite (Control_L, code 105). Ici, la liste de correspondance donne pour la touche 105 :
keycode 105 = ISO_Level5_Shift NoSymbol ISO_Level5_Shift
Ce résultat quelque peu ésotérique est responsable du non fonctionnement de la touche Ctrl droite. Une explication est donnée dans une discussion sur un forum Ubuntu. Ce comportement inconfortable se corrige facilement en créant un fichier (par exemple ~/.Xmodmap_user) qui contient les réglages particuliers souhaités par l'utilisateur, soit ici :
clear control
keycode 105 = Control_R
add control = Control_R Control_L
puis en chargeant la modification grâce à xmodmap :
xmodmap ~/.Xmodmap_user
et la prise en compte de cette commande se vérifie tout de suite.
xmodmap -pm
shift Shift_L (0x32), Shift_R (0x3e)
lock Caps_Lock (0x42)
control Control_L (0x25), Control_R (0x69) ***************
mod1 Alt_L (0x40), Meta_L (0xcd)
mod2 Num_Lock (0x4d)
mod3 ISO_Level5_Shift (0xcb)
mod4 Super_L (0x85), Super_R (0x86), Super_L (0xce), Hyper_L (0xcf)
mod5 ISO_Level3_Shift (0x5c)
L'entrée en vigueur est immédiate mais l'effet de la commande n'est pas persistant. Pour obtenir que la correction soit opérationnelle à la prochaine ouverture de session, il suffit par exemple de créer un miniscript bash :
#!/bin/bash
# Ajustement de la correspondance modificateurs - touches clavier
xmodmap ~/.Xmodmap_user
de l'enregistrer et de le rendre exécutable, puis dans le menu Système > Préférences > Applications au démarrage, d'ajouter le
script à la liste.
Ces mesures rendent conforme la disposition du clavier.
$ cat /proc/acpi/wakeup
Device S-state Status Sysfs node
RP01 S4 *disabled pci:0000:00:1c.0
RP03 S4 *disabled pci:0000:00:1c.2
PXSX S4 *disabled pci:0000:02:00.0
RP04 S4 *disabled pci:0000:00:1c.3
PXSX S4 *disabled pci:0000:03:00.0
GLAN S4 *disabled
EHC1 S3 *enabled pci:0000:00:1d.0
EHC2 S3 *enabled pci:0000:00:1a.0
XHC S3 *disabled pci:0000:00:14.0
HDEF S3 *disabled pci:0000:00:1b.0
PEG0 S4 *disabled
PEGP S4 *disabled
PWRB S3 *enabled
SLPB S3 *enabled
LID0 S3 *enabled
$ sudo sh -c "echo XHC > /proc/acpi/wakeup"
$ sudo sh -c "echo EHC1 > /proc/acpi/wakeup"
$ sudo sh -c "echo EHC2 > /proc/acpi/wakeup"
for device in EHC2 EHC2 XHC
do
if grep -q "$device.*enabled" /proc/acpi/wakeup
then
echo $device > /proc/acpi/wakeup
fi
done
[ifupdown]
managed=true
[ifupdown]
managed=false
Le Script suivant installera l'application 'Atelier Photo FNAC' sur votre ordinateur, laissez vous guider par
l'assistant.
Veuillez lire soigneusement la licence EULA (End User License Agreement). Ensuite, vous devez l'accepter.
Dans l'EULA, vous pouvez vous diriger avec les flèches. Avec la touche 'q' quitter.
Continuez avec <CR>.
Acceptez-vous la licence d'utilisation EULA? [oui/NON] oui
Où doit être installé le 'Atelier Photo FNAC' ? [/home/gilles/Fnac/Atelier Photo FNAC]
Le Clevo est raccordé à un réseau comportant un disque serveur iomega 500. Temporairement, une bogue a affecté le noyau 3.13.0.36-generic, empêchant d'employer le système de fichiers cifs. Une mise à jour a rapidement corrigé le problème. L'accès au disque fonctionne dorénavant sans écueil en utilisant cifs. Une fois le point de montage /media/iomega500 créé, il peut être monté par une commande classique du type
sudo mount -t cifs //STORAGE-XYZT/PUBLIC /media/iomega500 -o credentials=/home/[USER]/.clefdisk,rw,file_mode=0777,dir_mode=0777,users,nounix
(à personnaliser en fonction de ses besoins et contraintes de sécurité) et démonté par
sudo umount /media/iomega500
Ces commandes peuvent être lancées à l'aide de lanceurs placés sur le tableau de bord pour plus de commodité.
En matière de virtualisation, l'auteur de cette page n'a pas de besoins sophistiqués : simplement, ponctuellement, pouvoir utiliser des programmes ou des accessoires qui ne sont supportés que par des systèmes propriétaires - comme l'Encyclopædia Universalis ou un certain scanner de diapositives.
La solution retenue est donc une voie qui a le mérite de la simplicité et consiste à installer le VMware Player. Il faut d'abord télécharger un fichier .bundle à partir du site de téléchargement de WMware (vers le bas de la liste) ainsi que son manuel Getting started with VMware Player sur la page de sa documentation où d'autres informations sont disponibles.
Si l'on connait l'anglais, l'installation est très simple en suivant le guide (pages 14 et 15 du manuel) et se déroule sans écueil.
Ensuite, l'un des derniers exemplaires de Windows 7 encore disponibles en magasin (avant la généralisation de 8.1) est acheté et installé
de façon "classique" :
à ceci près que ce système d'exploitation est confiné dans une fenêtre et que, quand il croit "redémarrer l'ordinateur", il relance en fait
seulement la machine virtuelle. Ceci accélère notablement le processus et 18 minutes seulement s'écoulent entre le début de l'installation
et la création de l'utilisateur :
Au premier lancement, on a tout intérêt à accepter l'installation de VMware tools qui installe dans la machine virtuelle des sortes de pilotes qui optimisent l'installation. Ensuite VMware donne à Windows l'accès aux périphériques d'une façon très souplement paramétrable. Par exemple, l'accès à l'internet de la machine virtuelle se désactive en deux clics sur la barre d'état de la fenêtre.
Parfois, après une mise à jour du noyau Linux, VMWARE player refuse de se lancer ou bien commence à se lancer puis affiche un message informant qu'il faut faire insérer ses modules dans le noyau mais ne parvient pas à faire aboutir cette opération...
Sans changer de logiciel, il y a une solution simple et rapide avec deux possibilités :
sudo vmware-installer -u vmware-player
donner le mot de passe et faire le choix de conserver les fichiers de configuration puis
sudo ./VMware-Player-7.0.0-2305329.x86_64.bundle
puis accepter de télécharger et d'installer la mise à jour des vmware tools. Après cette manipulation qui ne prend que quelques minutes, VMWARE se relance sans rien avoir perdu de sa configuration.
NOTA: à l'été 2015, VMWare a fait évoluer sa gamme de produits et leurs dénominations. Le logiciel qui a pris la suite de VMWARE player s'appelle dès lors VMware Workstation Player et le numéro de version a fait un bond de 7 à 12. Début septembre 2015, la version disponible au téléchargement, utilisable gratuitement pour des applications non commerciales, est "VMware Workstation 12 Player for Linux 64-bit" et le paquet téléchargeable à cette date est VMware-Player-12.0.0-2985596.x86_64.bundle. L'installation et l'emploi se passent de la même façon qu'auparavant. Cependant, la société demande une adresse mèl et l'acceptation de recevoir des messages promotionnels avant de permettre le téléchargement... L'installation produit un exécutable de même nom, placé au même endroit, qui récupère sans problème les machines virtuelles antérieurement installées et leur configuration.
Le principe va être de nettoyer complètement le système de la version 2.8, d'installer la version 2.6 et de faire en sorte de verrouiller la configuration pour la 2.8 ne se réinstalle pas, puis de tester le fonctionnement. Les opérations décrites ici s'inspirent des informations de gertvdijk et wizard974 (qu'ils soient remerciés de leurs contributions).
Pour désinstaller, Synaptic permet de "sélectionner pour suppression complète".
Ensuite, GIMP n'est plus dans le menu mais il faut enlever à la main l'icone au tableau de bord et, dans le dossier personnel, en affichant les fichiers cachés (Ctrl H), supprimer le dossier .gimp-2.8.
Cependant, une recherche des fichiers avec gimp dans leur nom dans le système de fichiers montre que le cache de apt contient les paquets de gimp_2.8 : gimp, libgimp et gimp-data.
On les supprime manuellement. Cette fois, le système est propre.
Pour faire l'installation, il est plus simple de passer par la ligne de commande, qui permet en plus de mieux maîtriser les opérations.
Le temps d'installer GIMP, il va falloir dire au système qu'il doit utiliser comme source de logiciels les dépôts de la précédente distribution LTS, en l'occurrence "Precise pangolin". Pour cela, il est préférable de modifier sa liste de sources à l'aide d'un fichier spécifique qui sera supprimé aussitôt après l'installation, afin d'éviter de perturber le système.
Donc, on commence par créer dans /etc/apt/sources.list.d/ un fichier nommé (disons) gimp-dans-precise.list et contenant :
deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ precise main restricted
deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ precise-updates main restricted
deb http://security.ubuntu.com/ubuntu precise-security main restricted
Ensuite, il faut dire au système de recharger sa liste de dépôts. Dans un terminal :
sudo apt-get update
Ceci produit une longue réponse du système, tronquée ci-dessous :
Ign http://ppa.launchpad.net trusty InRelease
Ign http://extras.ubuntu.com trusty InRelease
Ign http://ppa.launchpad.net trusty InRelease
Atteint http://extras.ubuntu.com trusty Release.gpg
Réception de : 1 http://ppa.launchpad.net trusty Release.gpg [836 B]
Atteint http://extras.ubuntu.com trusty Release
Réception de : 2 http://ppa.launchpad.net trusty Release.gpg [836 B]
Réception de : 3 http://ppa.launchpad.net trusty Release [14,5 kB]
Atteint http://extras.ubuntu.com trusty/main Sources
Ign http://fr.archive.ubuntu.com trusty InRelease
Ign http://security.ubuntu.com trusty-security InRelease
Atteint http://extras.ubuntu.com trusty/main amd64 Packages
Réception de : 4 http://ppa.launchpad.net trusty Release [14,6 kB]
[...]
Réception de : 61 http://fr.archive.ubuntu.com precise-updates/main amd64 Packages [841 kB]
Réception de : 62 http://fr.archive.ubuntu.com precise-updates/restricted amd64 Packages [13,2 kB]
Réception de : 63 http://fr.archive.ubuntu.com precise-updates/main i386 Packages [874 kB]
Réception de : 64 http://fr.archive.ubuntu.com precise-updates/restricted i386 Packages [13,2 kB]
Réception de : 65 http://fr.archive.ubuntu.com precise-updates/main Translation-fr [507 kB]
Réception de : 66 http://fr.archive.ubuntu.com precise-updates/main Translation-en [370 kB]
Réception de : 67 http://fr.archive.ubuntu.com precise-updates/restricted Translation-fr [2 668 B]
Réception de : 68 http://fr.archive.ubuntu.com precise-updates/restricted Translation-en [3 008 B]
Ign http://fr.archive.ubuntu.com trusty/main Translation-fr_FR
Ign http://fr.archive.ubuntu.com trusty/multiverse Translation-fr_FR
Ign http://fr.archive.ubuntu.com trusty/restricted Translation-fr_FR
Ign http://fr.archive.ubuntu.com trusty/universe Translation-fr_FR
10,3 Mo réceptionnés en 20s (497 ko/s)
Lecture des listes de paquets... Fait
Ensuite, il faut installer les trois paquets de gimp plus le paquet de francisation correspondant.
sudo apt-get install gimp/precise gimp-data/precise libgimp2.0/precise language-pack-gnome-fr/precise
A nouveau, il faut patienter pendant une abondante réponse du système
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances
Lecture des informations d'état... Fait
Version choisie « 2.6.12-1ubuntu1.3 » (Ubuntu:12.04/precise-updates [amd64]) pour « gimp »
Version choisie « 0.0.22-2ubuntu3 » (Ubuntu:12.04/precise [amd64]) pour « libgegl-0.0-0 » à cause de « gimp »
Version choisie « 2.6.12-1ubuntu1.3 » (Ubuntu:12.04/precise-updates [all]) pour « gimp-data »
[...]
Traitement déclenché pour menu (2.1.46ubuntu1) ...
Traitement déclenché pour bamfdaemon (0.5.1+14.04.20140409-0ubuntu1) ...
Rebuilding /usr/share/applications/bamf-2.index...
Cela semble se passer sans erreur... Il faut maintenant verrouiller l'état.
sudo apt-mark hold gimp language-pack-gnome-fr
gimp passé en figé (« hold »).
language-pack-gnome-fr passé en figé (« hold »).
(pour déverrouiller et pouvoir revenir à la version 2.8, si elle s'améliorait il faudrait faire :
sudo apt-mark unhold gimp language-pack-gnome-fr
on ré-étudiera la question dans quelques temps).
Pour terminer, il reste à supprimer le fichier gimp-dans-precise.list dans /etc/apt/sources.list.d/ (d'après cette page, il semble que, au lieu de verrouiller la version et de supprimer ce fichier, il soit simplement possible de restreindre l'utilisation des dépôts aux mises à jour du seul gimp (chercher "Pin:" dans la page) pour continuer à bénéficier des évolutions ; l'auteur de la présente page n'a cependant pas exploré cette voie.
Il apparaît que GIMP est de nouveau présent dans le menu Logiciels > Graphisme et qu'il se lance sans problème.
L'ajout d'un lanceur au tableau de bord se fait sans histoire et, après avoir spécifié gimp dans les propriétés ("Ouvrir avec...") pour les types de fichiers désirés, le lancement automatique par double clic sur un tel fichier image fonctionne normalement. A première vue, l'intégration se fait donc sans rencontrer de difficulté.
Un autre avantage d'être revenu à la version 2.6 est que les scripts en script-fu et en python antérieurement développés marchent sans adaptation. Il suffit de les copier-coller dans les sous-dossiers adéquats du dossier caché .gimp-2.6. Idem pour les options d'outils (comme les profils de courbes étalonnées pour tirage sur papier spécial, etc).
Enfin, le test de l'application d'un module de balance des blancs "puissance n" développé en python l'exécute en 36 secondes au lieu de 3 minutes sur la machine précédente. Le gain de rapidité attendu est cette fois présent, par un facteur 5.
La manipulation qui précède fournit un GIMP en français, pleinement opérationnel et efficace, figé en version 2.6 en attendant les jours meilleurs où une nouvelle version de GIMP ramènera la rapidité nécessaire à un usage permanent en production.
Cependant, elle verrouille également le paquet de langage français language-pack-gnome-fr pour que GIMP ait toujours à sa disposition les éléments de langage adaptés à sa version 2.6.
Malheureusement, ce verrouillage affecte aussi d'autres applications qui continuent à évoluer et, du coup, certains éléments de menus les concernant se retrouvent en anglais. Ce paragraphe analyse cette situation et met en place une solution qui semble satisfaisante.
Analyse
_A_
Après avoir coché "Afficher les propriétés du paquet dans la fenêtre principale" dans l'onglet "Général" de ses préférences, Synaptic montre
d'abord où le paquet language-pack-gnome-fr (figé en version 1.12 par la manipulation ci-dessus) a installé ses fichiers :
.
Les ressources de français se trouvent principalement dans le dossier /usr/share/locale-langpack qui contient les fichiers de traduction de GIMP. Pour les voir, il faut descendre un peu plus dans l'arborescence, jusqu'au dossier /usr/share/locale-langpack/fr/LC_MESSAGES :
gilles@gilles-Aurore:/usr/share/locale-langpack/fr/LC_MESSAGES$ ls *gimp*
gimp20-libgimp.mo gimp20.mo gimp20-script-fu.mo gimp20-std-plug-ins.mo
Il y a donc 4 fichiers .mo relatifs à GIMP mais il y en a plusieurs centaines d'autres :
.
Il paraît gênant de verrouiller toutes les mises à jour linguistiques des programmes correspondants !
_B_ Par ailleurs, la page de manuel de GIMP donne, dans son paragraphe ENVIRONMENT une information très utile :
man gimp
GIMP(1) GIMP Manual Pages GIMP(1)
NAME
gimp - an image manipulation and paint program.
SYNOPSIS
[...]
ENVIRONMENT
GIMP respects a number of environment variables.
[...]
GIMP2_LOCALEDIR
to get the base location for translations.
If unset ${datarootdir}/locale is used.
[...]
Il est donc bien prévu par les développeurs de pouvoir changer l'emplacement des fichiers de traduction de GIMP or, a priori, ce sont les seuls fichiers de langue qui doivent être verrouillés (tant que GIMP reste lui-même figé).
_C_ Selon cette analyse, il est possible de ranger les traductions figées de GIMP 2.6 dans un dossier spécialement créé à son intention et signalé à son attention, avant de déverrouiller le fichier de langue language-pack-gnome-fr au profit des autres applications. Il y a donc trois temps dans la mise en œuvre.
Mise en œuvre
_A_ Premier temps de la valse : créer un dossier ad hoc (par exemple, placé dans le dossier personnel de l'utilisateur, caché et nommé .gimp2.6-language-v1.12) et y copier les fichiers requis.
$ mkdir /home/[USER]/.gimp2.6-language-v1.12
$ cd /usr/share/locale-langpack/fr/LC_MESSAGES
$ cp *gimp*.mo /home/[USER]/.gimp2.6-language-v1.12/
où [USER] est à remplacer par le nom de l'utilisateur connecté (ici c'est gilles).
_B_ Deuxième temps : affecter à la variable d'environnement GIMP2_LOCALEDIR la valeur /home/[USER]/.gimp2.6-language-v1.12 (dans le cas présent, l'ordinateur étant utilisé par une seule personne, cette disposition va être installée dans un fichier de configuration propre à cet utilisateur mais, dans le cas de plusieurs utilisateurs, il faudrait la mettre dans un fichier d'initialisation [/etc/rc.local]).
Ouvrir avec l'éditeur de texte le fichier (caché - faire Ctrl h pour le voir) nommé .profile situé dans le dossier personnel de l'utilisateur et ajouter à la fin de ce fichier la ligne :
export GIMP2_LOCALEDIR="/home/gilles/.gimp2.6-language-v1.12"
puis enregistrer et refermer ce fichier.
Avant de passer au troisième temps, il est prudent de vérifier que les deux premiers ont été effectués sans erreur et seront
correctement pris en compte à l'avenir. Pour cela : a) refermer la session, b) la rouvrir, c) lancer GIMP qui doit fonctionner
normalement en français, d) dans GIMP, par le menu "Filtres > Python-fu > Console", ouvrir sa console python et y entrer
l'instruction print gimp.locale_directory, puis e) vérifier que la sortie de gimp est bien le dossier qui a été
désigné par la variable d'environnement :
et, si ce n'est pas le cas, vérifier la bonne exécution des instructions qui précèdent.
_C_ Troisième temps : le cas de GIMP étant maintenant réglé, il ne reste plus qu'à déverrouiller le paquet de langage au profit des autres applications par :
$ sudo apt-mark unhold language-pack-gnome-fr
et à faire la mise à jour du système par les voies habituelles (au préalable, recharger les dépôts dans synaptic).
That's all folks.
La manipulation qui vient d'être faite n'est pas un hack scabreux puisqu'elle exploite une disposition prévue par les développeurs de GIMP pour adapter l'intégration du programme dans son environnement. GIMP étant figé, son besoin de traduction l'est aussi donc les fichiers extraits de la version 1.12 de language-pack-gnome-fr seront toujours satisfaisants. Après déverrouillage, c'est la version 1.14 de ce fichier de langue qui devient prise en compte et mise à disposition des autres applications.
Après deux semaines d'utilisation et quelques mises à jour du système et des applications, l'utilisation du français reste correcte et stable. Ceci tend à prouver que l'analyse précédente est bonne.
Pour ajouter des modules additionnels de type plug-in ou script, il faut prendre garde à choisir des versions compatibles avec GIMP 2.6, faute de quoi GIMP ne les chargera pas. Le problème se pose notamment pour la bibliothèque très fournie dite gimp-plugin-registry. Elle est disponible dans les dépôts de Trusty Tahr en version adaptée à GIMP 2.8 et ne convient pas ici. GIMP 2.6 venant des dépôts de Precise Pangolin, il est possible d'aller y chercher aussi ce plug-in. Cependant, la consultation de sa page sur launchpad montre que la version compilée en 64 bits pour Precise est en fait celle d'Oneiric. Nonobstant ce portage, un lien permet de charger le paquet idoine gimp-plugin-registry_3.5.4-1_amd64.deb. Bizarrement, la tentative d'installation de ce paquet entraîne une erreur de dépendance non satisfaite sur libglew1.6 alors qu'une version ultérieure de cette bibliothèque est bien installée sur le système... Toutefois, ce n'est par forcément un inconvénient car l'extraction locale de ce fichier donne accès à tous les scripts et plug-ins que l'on peut sélectionner, selon son besoin, pour les mettre à disposition de GIMP un par un en effet, il n'est pas souhaitable de surcharger GIMP et son interface avec une foule de modules qui ne seront pas utilisés. L'auteur de cette page s'est ainsi contenté de copier-coller wavelet-decompose vers son dossier personnel (~/.gimp-2.6/plug-ins/wavelet-decompose) sans oublier de lui donner le droit d'exécution ni de relancer GIMP. Cela a parfaitement fonctionné : ce n'est donc pas ce module qui impose la dépendance vis-à-vis de libglew1.6.
Il ne s'agit pas de jeter la pierre aux développeurs de GIMP, qui ont fait et font encore un travail important pour développer ce programme remarquable. Il faut au contraire les en remercier et les encourager. Cependant, la version 2.8 de GIMP, pour prometteuse qu'elle soit, manque encore un peu de maturité pour prétendre remplacer la 2.6 dans un contexte de production. Revenir à la version 2.6 est possible mais impose des manipulations inhabituelles pour porter "en avant" l'ancienne version sur la nouvelle distribution et l'auteur de cette page n'est pas assez expert pour garantir que la méthode décrite ci-dessus est optimale, ni qu'elle s'exécutera sans problème sur n'importe quel système. A chacun donc de bien réfléchir et de prendre ses responsabilités...
A l'occasion de l'essai de Ubuntu 15.10 (Wily Werewolf, soit "loup-garou rusé"), dans sa récente nuance "ubuntu-mate",
sur une machine de test
d'entrée de gamme ancienne (2008), GIMP 2.8 est ajouté à l'installation. En l'occurence, c'est la version 2.8.14 qui est disponible dans les dépôts
(non installée par défaut).
Bien que l'ordinateur de test soit loin d'être un foudre de guerre, la première impression est que GIMP a retrouvé une vélocité qui permet de
s'en servir normalement. Du coup, il ne reste plus qu'à s'habituer aux nouvelles dispositions "ergonomiques".
- La combinaison de touches [Ctrl]b ne ramène toujours pas le groupe de fenêtres personnalisé autour de la barre d'outils mais en affiche
une nouvelle. Cependant, si ce groupe a été fermé par inadvertance, il est possible de le ré-afficher dans le même état grâce à
une commande du menu "Fenêtres" qui montre les groupes récemment fermés (l'auteur ne se rappelle pas s'il en était déjà ainsi dans
la 2.8.10). Une autre manière de s'adapter à ce changement de comportement est de passer GIMP en mode "fenêtre unique" ;
ce n'est pas désagréable sur un écran large...
- les développeurs s'obstinent à forcer l'utilisation de "Exporter l'image" pour permettre l'enregistrement dans un format autre que xcf (comme
jpeg ou png). C'est tellement contraire aux habitudes des utilisateurs qu'un lien vers la boîte de dialogue "Exporter l'image"
est présent dans le message d'alerte qui surgit si l'on tente "Enregistrer sous" !
Pour se faciliter l'adaptation, l'auteur de cette page a affecté le raccourci clavier [Ctrl][Alt]s à l'action "Exporter comme...".
Il faut tester plus en profondeur et il appartiendra à chacun de juger mais, au moins, il est maintenant envisageable d'utiliser
GIMP 2.8 couramment.
L'installation de MATE se déroule sans problème rédhibitoire et fournit un environnement de travail sobre et efficace, qui reste à évaluer dans la durée. Les difficultés rencontrées ne sont pas liées à MATE mais plutôt à des évolutions de versions prématurées pour Evolution, pour le GIMP (qui s'améliore avec le temps) et, dans une moindre mesure, pour digiKam qui présente également quelques bogues. Cependant, après quelques ajustements, le système est devenu utilisable. Pour être prêt à travailler, il ne reste plus qu'à transférer les documents avec un bon disque.