Le wifi, bien commode, trouve ses limites dans des zones éloignées de l'émetteur ou masquées par des obstacles. Dans ces cas, l'extension du réseau au moyen de boitiers CPL utilisant le cablâge électrique est un complément qui s'impose. Toute publicité exclue, le choix de l'auteur de cette page s'est porté sur l'achat de différents modèles de la série 200, le débit de 200 Mbits/s semblant appropiré pour les usages domestiques prévus.
Après une installation sans difficulté et une période de fonctionnement satisfaisant, un appui malencontreux sur le petit bouton voisin de la prise RJ45 d'un module a fait perdre la connexion filaire à l'ordinateur branché dessus. La raison de la "panne" n'ayant pas été immédiatement identifiée, il a fallu quelques recherches pour trouver la solution simple exposée ci-après.
L'opération décrite a été effectuée sous Ubuntu 12.04 LTS, alias "Pangolin Précis". A la fin, tous les ordinateurs du réseau disposaient de la connexion CPL, sous Windows XP et Windows 7, Ubuntu "Lucid Lynx" et "Precise Pangolin".
Pour s'éviter les manipulations à quatre pattes dans des recoins difficiles d'accès, le plus simple est d'utiliser le logiciel de configuration aimablement fourni par Devolo en version pour Linux. Celui-ci s'appelle dLAN® Cockpit et, à la date où cette page est écrite, il est fourni sous la forme d'un paquet nommé software-dlan-cockpit-linux-v3-2.run.
Cependant, avant de l'installer, une petite préparation est nécessaire. En effet, Cockpit utilise l'environnement d'exécution AIR (Adobe Intergrated Runtime) et ce dernier déclare avoir besoin d'un logiciel de gestion des clefs - soit, ici, sous GNOME, le dénommé keyring. Or AIR s'attend à trouver les modules nécessaires dans le dossier /usr/lib alors que son installation sous Ubuntu les place dans /usr/lib/i386-linux-gnu/usr/lib/i386-linux-gnu. Il faut donc simplement créer deux liens symboliques. Au total, les actions à appliquer pour l'installation sont les suivantes.
sudo ln -s /usr/lib/i386-linux-gnu/libgnome-keyring.so.0 /usr/lib/libgnome-keyring.so.0
sudo ln -s /usr/lib/i386-linux-gnu/libgnome-keyring.so.0.2.0 /usr/lib/libgnome-keyring.so.0.2.0
sudo ./software-dlan-cockpit-linux-v3-2.run
Sous GNOME 3, une icône Devolo apparait dans les outils système. Lancer le logiciel à l'aide de cette icone.
Cockpit détecte les boîtiers actifs ; un menu attaché à chaque image de boîtier permet de lui affecter un nom. Raccorder tous les boitiers non détectés souhaités, d'une part, à une prise électrique (éviter si possible les multi-multi-prises...) et, d'autre part, à leur ordinateur en fonction, après avoir relevé l'identifiant de sécurité inscrit derrière le module.
Dans Cockpit, cliquer sur le bouton "Ajouter" dans le bandeau inférieur. Dans la fenêtre qui s'ouvre, recopier l'identifiant de sécurité du boîtier puis cliquer sur OK.
Une fois tous les boitiers ajoutés, cliquer sur le bouton "Mot de passe", inscrire le mot de passe voulu (on peut demander au programme d'en proposer un, engendré aléatoirement en cliquant sur le bouton adéquat), puis cliquer sur OK.
Voilà, c'est fini. Il n'y a plus qu'à surfer. On peut débrancher et rebrancher les modules ailleurs, ils se reconnectent automatiquement au réseau. Il est à noter que le logiciel cockpit donne, en temps réel, le débit assuré sur chaque branche du réseau sélectionnée en cliquant sur l'un des modules.
Enfin, on l'aura compris, il est préférable de ne pas appuyer sur les boutons des boitiers, une fois qu'ils sont entrés en fonction.