Installer Ocelot onirique (Ubuntu 11.10, version française, avec Unity)

L'ordinateur de test utilisé contient deux disques où sont installées, sur cinq partitions, Ubuntu (8.04 Hardy Heron, sur deux partitions hébergeant / et /home) et Open SUSE (11.4, sur deux partitions pour / et /home), avec une partition de swap commune. Il est à noter que l'installation de OpenSUSE 11.4 a fait perdre l'accès au lancement à Ubuntu. En effet, le lanceur de OpenSUSE (GRUB de première génération) n'a pas détecté celui de Ubuntu (GRUB2). L'installation de l'onirique ocelot doit normalement corriger ça. Cette installation est effectuée à partir du Live CD gravé après être passé par ubuntu-fr.org pour télécharger Ubuntu 11.10 Édition francophone (32bits).

Au démarrage sur le Live CD, le matériel est correctement identifié, à l'exception de la clef USB wifi qui ne clignote même pas. Au branchement d'un câble éthernet sur module CPL, le réseau se configure automatiquement, la connexion filaire avec la Livebox s'établit et il est immédiatement possible de surfer.

Une clef USB de 16 Go est branchée pour y stocker des notes d'installation, elle est reconnue et montée automatiquement dans l'instant.

L'installation se lance classiquement par un clic sur "Installer Unbuntu 11.10".

icone pour installation .

Là, il faut patienter plus de 2 minutes pour voir apparaître quelque chose.

1. La fenêtre de l'installateur qui s'ouvre donne à l'utilisateur l'information suivante : "vous pouvez éventuellement mettre à jour cet installateur".

Cela ne paraît pas indispensable mais, la curiosité aidant, un clic sur le lien conduit... à une nouvelle fenêtre avec le même message un peu complété par la proposition de lire les notes de publication !

message gag - mise a jour installateur

C'est un gag ?? Assez perdu de temps avec ça, on clique sur "Continuer".

2. A l'étape 2, l'écran propose de télécharger les mises à jour pendant l'installation et d'installer le greffon donnant accès au MP3, notamment.

modalites pour installation

Ces propositions judicieuses acceptées en cochant les cases, on clique sur "Continuer".

Apparaît ensuite un message proposant de démonter la clef usb car on ne pourra pas y installer une partition nouvelle (ou quelque chose de ce genre). Comme ce n'est pas le but visé et que la clef est utile pour prendre des notes, elle est conservée !

3. L'étape suivante propose diverses options d'installation ou de mise à jour depuis la 8.04 (Hardy heron) qui est en place...

options pour installation

Il est à remarquer que l'installateur a correctement détecté les deux distributions présentes, comme cela se voit dans le texte de la troisième option.

La première et la troisième options ne disent pas très clairement si elles conservent les partitions existantes ou non... En tout cas, l'avertissement est clair quant à l'effacement des documents, qui n'est pas souhaité dans le cas présent. La deuxième est une mise à niveau depuis la 8.04 et il s'agit ici de tester une installation fraîche... La quatrième option semble donc la bonne.

4. L'écran suivant est celui où il faut faire attention !

partitionnement

Chacun doit adapter à son cas particulier mais, dans le cas présent, trois opérations y sont effectuées :

Ce dernier point appelle une explication. A la lecture de ce panneau, l'auteur de cette page n'a pas suffisamment réfléchi et a interprété le titre de la boîte déroulante comme relatif à l'installation de la partition système. Le choix de sda3 a alors paru logique. En fait, cette boîte concerne l'emplacement de GRUB et l'installer sur sda3 a eu pour effet de l'isoler et de l'empêcher de prendre en compte l'autre distribution (openSUSE, pourtant bien détectée sur sda2). Au démarrage suivant, l'ordinateur a donc démarré sur openSUSE, comme si Ubuntu n'avait pas été installée. Pour corriger cela, il a fallu relancer l'installation depuis le live CD, en choisissant cette fois une mise à jour de Ubuntu 11.10 vers elle-même. Curieusement, l'installateur n'est pas repassé par le panneau permettant de choisir le périphérique de démarrage mais a opté pour l'option par défaut (sda) sans demander l'avis de l'utilisateur (pour s'en apercevoir pendant l'installation, il fallait avoir l'œil sur les messages affichés fugitivement dans la fenêtre de l'installateur!). Après coup, il est possible de le vérifier en consultant le journal de l'installation :

$ sudo cat /var/log/installer/syslog | grep 'Installing grub'

Dec 16 18:29:04 ubuntu grub-installer: info: Installing grub on '/dev/sda'

Ainsi, au redémarrage suivant, tout est rentré dans l'ordre et c'est l'austère écran de démarrage de GRUB2 qui s'est affiché, avec le choix entre le démarrage sur Ubuntu (par défaut) ou sur openSUSE. Moralité :, pendant la première installation, il aurait fallu laisser le choix par défaut (sda, ici) pour le périphérique de démarrage.

Les choix de configuration étant faits, on donne le top chrono en cliquant sur "Installer maintenant". L'écran semble se figer sur "Détection des fichiers" et même l'horloge n'avance plus mais tout va bien, il faut juste patienter.

5. A top + 11 minutes, l'écran de choix de fuseau horaire s'affiche.

fuseau horaire

On observe que, pendant ce temps, l'installateur aborde le formatage des partitions (en bas de la fenêtre).

6. A top + 16 minutes, l'installateur demande de confirmer le choix du clavier.

7. Ensuite vient le tour de l'écran identité, qui propose notamment de chiffrer le dossier personnel.

A top + 36 minutes, l'installateur atteint la fin de copie des fichiers, suivie de diverses opérations notamment:
- installation du système
- configuration de apt
- téléchargement de 80 paquets
- configuration des variables linguistiques et régionales
- création de l'utilisateur
- téléchargement et installation des paquets linguistiques
- détection et configuration du matériel
- configuration du chargeur d'amorçage
- chargement GRUB2 et installation
- update-grub
- suppression et nouveaux téléchargements de paquets

A top + 58 minutes, il copie les journaux d'installation.

8. A top + 59 minutes, l'installation est terminée. L'installateur ouvre une boîte de dialogue et propose de continuer à tester ou de relancer. Ainsi, sauf erreur de manipulation, on peut être à pied d'œuvre en 1h~1h15.


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