Écrasées de soleil, les structures de fer, Engluées dans la brume, irradient de chaleur... Un enchevêtrement impossible à défaire Qu'il faudra bien franchir quand venue sera l'heure. Tapi dans la pénombre, le gros monstre de fer, Aligné sur son quai, attend dans la fraîcheur, S'emplissant le ventre de quidams qu'indiffère La souffrance du métal dans l'ardente blancheur. Pénétrant en silence, l'éclat blanc du dehors Dans la pénombre épaisse, luit, serpente et se tord, Comme une excitation, pour provoquer la bête. Comme une hésitation, la piste en fer ondoie, Comme une invitation à bien choisir sa voie. Comme une appréhension imprègne l'heure inquiète. © Sellig Zed, juin 2012. |